La philosophie et la médecine orientales, originaires de l’Inde et de la Chine anciennes, ont traditionnellement considéré les structures corporelles et les processus de vie qui s’y déroulent comme inséparables. Leur terminologie se situe à mi-chemin entre la structure et la fonction et identifie certaines entités du corps humain, représentant le flux d’énergie vitale et, en un certain sens, des conduits pour ce flux qui ne correspondent pas aux structures anatomiques reconnues par la science et la médecine occidentales. Les chakras sont les centres énergétiques dans le champ biologique d’une personne et sont responsables de son état physiologique et psychologique ainsi que de certains groupes d’organes. Toutes les fonctions vitales du corps humain sont déterminées par l’énergie qui tourne dans les chakras. Ceux-ci peuvent être définis comme des « tourbillons visés », et en indien, ils sont considérés comme des « rafales d’énergie » ou des « roues ».
Le processus de transformation énergétique se déroule exactement dans ces centres. L’énergie vitale, ainsi que le sang, circule autour des méridiens des chakras et alimente tous les organes et systèmes du corps humain. Lorsque la circulation dans ces méridiens stagne, le corps humain devient sensible à divers troubles. Une excellente méthode préventive, conçue explicitement pour lutter contre une telle stagnation est Chi Gun, une ancienne méthode chinoise d’auto-guérison qui active les centres énergétiques. Chi Gun apprend aux gens à libérer l’énergie eux-mêmes en massant des zones spécifiques correspondant aux différents chakras.
Il y a 49 chakras mentionnés dans les canons védiques, dont sept sont basiques ; 21 sont dans le deuxième cercle et 21 dans le troisième cercle. Selon les Vedis, il existe plusieurs canaux d’énergie menant à différents endroits des chakras. Trois de ces canaux sont basiques. Le premier, appelé « shushumna », est creux et concentré dans la colonne vertébrale. Les deux autres voies énergétiques, « ida » et « pingala », sont situées de chaque côté de la colonne vertébrale. Ces deux canaux sont les plus actifs chez la plupart des gens, tandis que le « shushumna » reste stagnant.
Les sept chakras de base tournent à des vitesses élevées dans le corps d’individus en bonne santé, mais ralentissent en cas de maladie ou avec l’âge. Lorsque le corps est dans un équilibre harmonieux, les chakras restent partiellement ouverts. Les chakras fermés sont incapables de recevoir de l’énergie, ce qui entraîne divers troubles.
Le premier chakra
Le premier chakra de base, « Muladhara », est situé à la base de la colonne vertébrale dans la zone du coccyx, zone du plexus pelvien située entre l’anus et les organes génitaux, base de l’épine dorsale, les trois premières vertèbres. L’énergie vitale, qui est au cœur d’un système immunitaire fort et sain, est stockée dans ce chakra. Il est impossible pour une personne de tomber malade, de vieillir ou même de mourir avant d’épuiser ses réserves de cette énergie vitale. La volonté même de vivre est contrôlée par Muladhara. Il est également en charge des os et des articulations, des dents, des ongles, du système urino-génital et du gros intestin. Les premiers symptômes d’un Muladhara défectueux sont une peur déraisonnable, un évanouissement, un manque de sécurité ou de confiance dans l’avenir, des problèmes de jambes et de pieds et des troubles intestinaux.
L’activité interrompue du chakra Muladhara provoque un manque d’énergie, des problèmes digestifs, des maladies des os et de la colonne vertébrale et des tensions nerveuses, entre autres.
Planète dominante : Mars (solaire, masculine).
Généralement, un enfant entre un et sept ans obéit aux motivations du « premier chakra ». Il aborde la terre comme une expérience nouvelle. L’enfant doit établir les lois de son univers, en apprenant à régler sa manière de manger, de boire et de dormir pour acquérir l’aptitude nécessaire à la définition de son identité terrestre. Le jeune enfant sera centré sur lui-même et très préoccupé par sa survie physique.
Le problème principal de l’enfant ou de l’adulte qui suit les motivations du premier chakra est un comportement violent, dû à un sentiment d’insécurité. Une personne effrayée peut frapper aveuglément et stupidement, tel un animal acculé.
Du premier chakra au septième chakra, ils sont essentiels à l’existence humaine. Le désir d’acquérir plus d’expérience et plus d’informations agit comme une force stimulante, une impulsion fondamentale au développement individuel.
Le mûlâdhara-chakra est le siège de la Kundalinî enroulée, la Chakti vitale ou énergie. Le serpent Kundalinî est enroulé autour du Svayambhu lingam. Ce chakra de base est la racine de toute croissance et de la prise de conscience de la dimension divine de l’homme.
Le deuxième chakra
Le deuxième chakra, « Svadhistana », qui signifie « lieu d’habitation du moi « est situé au niveau du sacrum, trois ou quatre doigts sous le nombril, au plexus hypogastrique, organes génitaux. Ce chakra régule le bassin, les reins et les fonctions sexuelles. Nous ressentons également les émotions des autres à travers ce chakra. Les symptômes d’un « Svadhistana » défectueux sont les problèmes rénaux, la cystite et l’arthrite.
L’inspiration nécessaire à la création commence dans le second chakra.
Planète dominante Mercure, eau (lunaire, féminine).
Dans le second chakra, la perception linéaire du premier chakra devient circulaire, avec un mouvement et un flux accru. Ce chakra est le siège de la procréation.
Généralement, un enfant entre huit et quatorze ans obéit aux motivations du second chakra. Il dort de huit à dix heures par nuit, en position fœtale. Au niveau des éléments, la terre se dissout dans l’eau. Au lieu de se trouver seul, en position défensive, comme dans le premier chakra, l’enfant commence à rechercher le contact physique auprès de sa famille et de ses amis. Son imagination se développe. Une fois que le besoin de nourriture et de gîte est satisfait, la personne est libre de visualiser n’importe quel environnement ou situation. La sensualité apparaît dans ses rapports au fur est à mesure qu’il acquiert une nouvelle conscience du corps.
À ce stade, le désir de sensations physiques et les phantasmes peuvent venir perturber le sujet. Le second chakra est susceptible d’avoir un effet descendant, de tourbillon, sur la psyché, amenant instabilité et confusion chez la personne. Le corps et l’esprit possèdent des limites naturelles, que la personne doit comprendre et respecter si elle veut rester équilibrée et en bonne santé. Il faut réguler son alimentation, son sommeil et sa sexualité pour atteindre la paix et l’harmonie du corps et de l’esprit.
Le troisième chakra
Le troisième chakra, « Manipura », signifiant « La cité des joyaux » se trouve dans la zone du plexus solaire et également appelé plexus solaire, est dominé par l’élément feu. Ce chakra est le centre de stockage et de distribution de l’énergie produite par la digestion et la respiration. Il est responsable de la vision, du système gastro-intestinal, du foie, de la vésicule biliaire, du pancréas et du système nerveux. Les symptômes d’un « Manipura » stagnant sont les suivants : une inquiétude accrue et constante, ainsi que des troubles gastriques, hépatiques et nerveux.
La visualisation joue un rôle important chez la personne du troisième chakra.
Planète dominante : Le soleil (solaire, masculin).
Les personnes du troisième chakra dominent les autres par la colère. Les motivations d’un sujet du troisième chakra sont l’identification, la reconnaissance, l’immortalité, la longévité et le pouvoir. La loyauté désintéressée envers les autres et la famille disparaît, dans la mesure où la personne n’agit que pour elle-même.
Entre l’âge de quatorze et vingt-et-un an, un sujet est dominé par ce chakra. Son énergie stimulante incite la personne à développer son ego et son identité dans le monde.
Le quatrième chakra
Le quatrième chakra, « Anahata », signifie « non frapper » également appelé chakra du cœur, est situé dans la région de la poitrine. Nous générons et recevons de l’amour à travers ce chakra. Il est en charge du cœur, des poumons, des bronches, des mains et des bras. Les symptômes de stagnation comprennent la dépression et les déséquilibres cardiovasculaires.
Il est là pour réaliser l’équilibre entre les trois chakras situés au-dessus du cœur et les trois chakras situés en dessous.
Planète dominante : Vénus (lunaire, féminine).
L’attachement aux plaisirs de ce monde, aux honneurs, et les humiliations n’existent plus. Les désirs ne viennent plus troubler la personne du quatrième chakra, puisque son énergie est équilibrée dans les six directions du chakra. Elle vit en harmonie avec le monde intérieur et extérieur.
De vingt-et-un à vingt-huit ans, on évolue dans l’Anahata-chakra. On prend conscience de son karma, des actes de sa vie.
Le cinquième chakra
Le cinquième chakra, « Vishudha », signifie « pur » est situé au niveau de la gorge et est le centre des compétences analytiques et de la logique. Ce chakra soutient la peau, les organes de l’audition, la bouche.
Planète dominante : Jupiter.
Les mots parlés viennent du cinquième chakra qu’ils prêtent leur voix aux émotions du cœur.
En entrant dans le Vishuddha-chakra, on devient maître de son moi. Quiconque accède au Vishuddha-chakra emprunte la voie de la connaissance, qui engendre la véritable naissance de l’homme à l’état divin. Tous les éléments sont transformés en leur essence la plus raffinée, leur manifestation la plus rare. Lorsque cela se produit, le fait d’être est vécu dans la pure conscience. La personne devient chitta, libérer des chaînes du monde et maître absolu de son moi. Le Vishuddha-chakra incarne la conscience cosmique.
Le sixième chakra
Le sixième chakra « Ajna-chakra » « ou troisième œil » signifie « autorité, commandement, pourvoir illimité » est situé au plexus de la moelle, plexus pinéal, point entre les sourcils. Associé à l’hypophyse, il gouverne les fonctions extra-sensorielles ; lien entre la conscience et les facultés supérieures du cerveau, il est le siège de l’âme. Il gouverne tout le système endocrinien, l’intellect et la mémoire.
Planète dominante : Saturne (solaire, masculine).
Dans le quatrième chakra, la personne fait l’expérience de la béatitude (anada) et dans le cinquième, celui de la conscience cosmique (chit). Dans Ajna-chakra, elle devient sat (vraie). Il n’y a plus ni observateur, ni observé. Le sujet prend conscience de « Cela je suis, je suis cela. Il incarne la « béatitude de la conscience d’être » (sat-chit-ananda). Toute dualité disparaît. C’est par le « troisième œil » que passe la force créatrice de la pensée, la force du « verbe ». Plus l’être évolue, plus il prend conscience de ce pouvoir créateur.
Le septième chakra
Le septième chakra « Soma-chakra » ou « » signifie « nectar, la lune » est situé au sommet du crâne.
Sa constitution et ses effets sont différents de ceux des autres chakras, car nous atteignons un pôle spirituel en relation avec le Cosmos et l’Énergie Universelle. Ce chakra est celui des mystiques, centre de l’extase et de l’illumination, il libère de la roue des réincarnations. Il est le siège du savoir, de l’intelligence du raisonnement et de la conscience.